Road trip dans le nord du Vietnam en famille

Après avoir remonté le pays du sud au nord, deux voyageurs nous ont rejoint (sur un coup de tête !) pour la suite des aventures : les parents de Nico ! C’était leur cinquième fois au Vietnam, mais ils adorent ce pays, et nous avons décidé de faire un road trip tous ensemble dans le nord-ouest. Ils ont été très courageux et ont voyagé en mode « backpackers », tout comme nous ! Une grande première pour eux. Sans guide, ni plan, nous voilà partis sur les routes en quête d’authenticité, loin des touristes !

Sans grande idée de ce que nous voulions visiter, nous avions deux semaines pour faire une petite boucle depuis Hanoï en passant par Sapa, avec un seul impératif: un passage aux rizières de Mu Cang Chai . Une fois terminé, voila ce que notre itinéraire a donné: une boucle de presque 1000 kilomètres, avec un retour à Hanoï pour les parents, et une virée à Bac Ha pour nous:

Hanoï -> Mai Chau
Mai Chau -> Son La
Son La ->Than Uyên
Than Uyên -> Lai Chau
Lai Chau -> Sapa
Sapa -> Hanoï 

Nous nous sommes retrouvés tous les quatre dans la ville chouchou de Maman Louvel, j’ai nommé Hanoï ! Au programme: restos en famille, tour du lac et marché au voleur (on vous parle de tout ça dans notre cityguide d’Hanoï). Mais avant toute chose, c’est déballage des provisions qu’ils nous ont ramené, et ils ne se sont pas moqués de nous ! Camembert de Normandie, fromage de chèvre, saucisson, chocolat… Tant de bonnes choses qui nous avaient un peu manqué (on avoue tout).

Après un bel apéro avec du vin de Dalat (on l’avait trimbalé dans notre sac-à-dos jusque-là… Nico:  » euuuuh dans MON sac-à-dos –‘ «  – Mmh… Oui.), nous commençons les quelques préparatifs du road-trip, à savoir: « On va où, demain ? » Une question qu’on se sera posée tous les jours, puisque nous n’avons absolument rien préparé, en vérité 🙂

Mai Chau, le village authentique

Nous prenons un bus depuis la gare de My Dinh pour nous rendre au petit village de Mai Chau, première étape de ce road trip. Il n’y a que deux bus publics qui s’y rendent: un très tôt le matin (6 ou 7h, on ne se souvient plus) et un à 13h30. 

Qui c’est, les bons normands qui mangent leurs sandwichs au camembert à la gare… ?

Mai Chau se visite en deux phases: d’abord le « vrai » village, celui où nous dormions, et où nous étions directement au contact de la population. On n’y trouve pas grand chose à part quelques supérettes et des endroits sympas pour se restaurer. Puis, on peut visiter le « faux » village traditionnel (attrape-touriste), où on peut faire du homestay dans des maisons « typiques », bref. Nous, ce que nous voulons, c’est voir un peu les alentours ! Mais visiblement, il n’y a aucun loueur de moto à Mai Chau. On demande gentiment à plusieurs personnes, qui nous proposent de louer leur propre moto à des prix exorbitants, et ils n’en avaient toujours qu’une seule à louer… À quatre sur une moto, en principe ça passe au Vietnam, mais pas avec nos gabarits d’Européens… On finit quand même par trouver le seul mec qui peut nous en louer deux. On crie victoire, mais au bout d’à peine deux kilomètres, Papa Louvel tombe en panne ! La journée avait déjà mal commencée avec le petit-déj’ cracra du resto (le jaune d’œuf ressemblait à l’œuf en plastique que j’avais dans ma dînette étant petite, et le riz devait dater de l’avant-vieille, tellement c’était dégueulasse…). Bref, Nico retourne voir le mec, et ils reviennent avec une autre moto. On peut enfin partir ! Chouette !

Autour de Mai Chau, ce sont principalement des routes de montagnes. Le temps est un peu maussade, mais le brouillard ne cache pas encore le paysage. Un petit arrêt photo sur une cascade, puis, en chemin, nous tombons sur cette petite merveille: le lac Hoa Binh. Ça ressemblerait presque à la baie d’Halong, mais sur un lac ! On a beaucoup aimé cet endroit, et nous étions complètement seuls ! 

La journée avait commencée sous le signe de la poisse, et elle a continué ! En remontant la côte qui descendait vers le lac, Nico peine à avancer avec la moto et s’emmêle les pinceaux avec l’embrayage. On a fini sur le bas-côté, la béquille de notre bolide cassée (qui servaient également de repose-pied pour le conducteur) ! Bon, ben bravo, maintenant il faut trouver un réparateur… Que nous trouvons assez rapidement, et qui nous a réparé ça en deux temps, trois mouvements ! Mais le brouillard a fini par tomber, et nous n’avons pas pu continuer notre route, on n’y voyait plus à deux mètres. Mis à part quelques petites frayeurs avec ces vietnamiens fous du volant, qui nous doublent en plein virage, sans visibilité, et qui ne voient pas les camions arriver en face, nous sommes arrivés sans une égratignure à Mai Chau pour savourer un barbecue local avec nos nouveaux copains !

Infos Pratiques
Transports: Le bus de Hanoï à Mai Chau coûte 70.000 vnd/p. Il faut acheter vos tickets le jour-même, directement à la gare. Les agences de voyages proposent des tarifs allant jusqu’à 350.000 vnd par personne !  C’est abusé !
Logement: Thanh Binh Hotel, 270.000 vnd/nuit pour une chambre quadruple. Un très bon rapport qualité-prix !

Son La: prison et sources chaudes

Le seul moyen de se rendre où que ce soit depuis Mai Chau, c’est d’attraper un bus au vol sur la grande route, à la sortie du village. On se rend donc en taxi à une station service ou on attend le bus pour Son La, deuxième étape de ce road-trip, qu’on a choisi pour visiter une prison française basée là-bas. Le bus arrivera complètement blindé… de bordel ? Des caisses, cartons, objets en tout genre débordent du bus, et on peine à se faufiler tous les quatre parmi tout ce grabuge ! C’était folklorique, on a bien rigolé !

On comprend mieux maintenant pourquoi aucun bus ne part de Mai Chau, vu l’état dans lequel ils sont…

On arrive sur l’heure du midi à notre destination, on se met en quête d’un endroit où dormir, puis nous visitons la fameuse prison de Son La, construite en 1908 sur la colline de Khau Ca, par les français, et comme la prison d’Hoa Lo à Hanoï, les opposants au régime y étaient incarcérés. La particularité de cette prison c’est qu’elle n’a pas été rénovée, et c’était une visite intéressante. 

Après cela, on se rend au village de Moong où vit l’ethnie des Tays noirs. On reconnait les femmes de cette communauté grâce à leur chignon: lorsqu’elles sont mariées, elles doivent se coiffer ainsi pour le reste de leur vie. On a partagé un bon moment avec ces femmes en montrant des photos de nos familles. On trouve aussi dans ce village des sources chaudes où l’on peut faire trempette ! 

Infos Pratiques
Transports: Le bus de Mai Chau à Son La coûte 150.000 vnd/p.
Logement: Tung Ngoc, 250.000 vnd/nuit pour une chambre quadruple. C’était… suffisant !
Activités: Prison de Son La: 30.000 vnd/p.

Than Uyên: notre coup de coeur

A ne pas confondre avec la ville de Than Huyên (qui se prononce presque pareil), Than Uyên fut la troisième étape de notre périple. Les parents y étaient déjà allés auparavant, et ils avaient beaucoup aimé. C’est une toute petite ville entourée de rizières, et c’est aussi depuis cet endroit que nous nous sommes rendus aux rizières de Mu Cang Chai. Nous prenons un bus (encore un) depuis la gare de Son La. La veille de partir, nous avons fait une petite escale à la gare, histoire de « choisir » – parmi les possibilités – dans quelle ville nous voulions aller. La grosse crise de rire quand les employés nous demandent « où voulez-vous aller? » et qu’on leur répond « ben on ne sait pas encore! »… Ça c’est vraiment du voyage à l’arrache ! On tranche donc pour Than Uyên en premier, puis Lai Chau, une ville proche de la frontière avec le Laos.

A Than Uyên, les habitants sont simples et adorables, on y a passé trois jours et ce fut un véritable coup de coeur. Il n’y a pas grand chose à faire dans la ville, mis à part le tour du lac, et un petit marché. Ce qu’il faut faire, c’est se perdre dans les alentours, qui sont très beaux. Dans la ville, la vie est paisible, tout le monde se connait, et c’est vraiment très convivial !

Pour le plus grand plaisir de Maman Louvel, nous décidons de louer des motos et de partir à la conquête des rizières de Mu Cang Chai. Lorsque les parents les avaient visitées il y a quelques années, les paysages étaient somptueux (voir sur la galerie de Papa Louvel). A Than Uyên, pas de loueur de moto, nous en avons loué chez un garagiste et vendeur (ils ont l’art pour pratiquer tous les métiers en même temps!). Puis nous voilà partis sous un beau soleil, tout excités de voir de beaux paysages. Notre enthousiasme est vite retombé en voyant l’état de la route: ils font des travaux partout, cassent les montagnes, construisent des barrages… Bref, les paysages sont dévastés. Les fameuses rizières classées parmi les plus jolies du monde paraissent abandonnées (on n’y était pas à la bonne saison). Une bien grosse déception ! 

Nico et Papa Louvel décident de prendre un peu de hauteur pour avoir un autre point de vue sur les rizières, mais c’est un chemin de terre caillouteux, donc Maman Louvel et moi préférons rester en bas. Ils ont ramené des jolis clichés, mais on reste quand même sur notre faim !

Pour se consoler, un bon resto ! A 20h, tout commence à fermer dans Than Uyên, et ce fut assez difficile de trouver quelque chose qui nous convienne à tous les quatre. Nous nous rendons dans un petit restaurant repéré la veille, mais il semblait fermé pour repas de famille. On s’approche quand même, et là, quelle surprise ! Les propriétaires débarrassent une table, et nous font signe de venir nous installer, puis nous amènent des plats qu’ils n’avaient pas terminés et préparent quelques assiettes remplies de bonnes choses: le meilleur repas de ce road trip, sans aucun doute ! Ils étaient vraiment heureux de nous recevoir, et on s’est sentis vraiment privilégiés. Toute la famille a voulu prendre des photos avec nous, un souvenir mémorable !

Un petit jus de canne à sucre dans un sac plastique ? 

Le lendemain, Nico et moi partons seuls sur les routes pendant que les parents feront la grasse matinée (ben oui, ils sont en vacances quand même !). On avait envie de revoir les paysages magnifiques qu’on avait aperçu lors de notre arrivée en bus. On n’a croisé personne à part des buffles, c’était hallucinant ! La route est belle et offre des décors de carte postale, et le temps était parfait pour s’arrêter et prendre quelques photos en route. 

Pour information, ces clichés ont été pris sur la route principale entre Son La et Than Uyên.

En fin d’après-midi, on remotive Maman pour faire un dernier petit tour de moto (pas longtemps, promis) pour aller voir les villages voisins, et les rizières qui bordent Than Uyên. Pas de points de vue exceptionnels, les rizières sont sur un terrain plat, mais les couleurs du coucher de soleil sur les plantations toutes vertes donnent un magnifique résultat. On s’est même fait invité chez des gens (et oui, encore! On a de la chance). Le soir, nous remangeons au même restaurant que la veille (cette fois-ci, il était ouvert), et on comprend qu’en fait c’est l’inauguration du resto ! Tout le village s’est réuni pour y manger, et l’ambiance est vraiment différente de la veille. Encore une fois, on s’est régalés ! 

Infos Pratiques
Transports: Le bus de Son La à Than Uyên coûte 140.000 vnd/p.
Logement: Phuong Nhung, 200.000 vnd la chambre double. On ne conseille pas du tout cet hôtel, il y avait beaucoup d’humidité, et notre chambre sentait le moisi ! Il y a une guesthouse au bord du lac qu’on a beaucoup regretté ! 
Activités:  Location de moto: 250.000 vnd/jour

Lai Chau: la ville fantôme

Il est temps de partir de Than Uyên (on vous avoue qu’on serait bien restés plus, tant sa population nous a touché) mais le road trip continue ! Nous partons pour la ville de Lai Chau, une destination choisie complètement au hasard ! On savait juste qu’elle était proche de la frontière avec le Laos, et comme le pays nous avait énormément plu, on s’est dit que les paysages autour de la ville devraient nous plaire aussi !

Ce fut un peu le flop de ce road trip, car Lai Chau est une ville fantôme ! On veut dire par là qu’on a croisé absolument personne, et qu’il n’y a strictement rien à y faire ! La ville est située au bord de la rivière Nam Mu, ça semblait vendeur comme ça, mais tout paraît abandonné ! Qu’est-ce qui s’est passé ici ? Est-ce une « nouvelle ville » qui n’est pas encore habitée ? Est-ce une ville-dortoir, désertée par les locaux ? En tout cas on était bien déçus, le premier jour, à notre arrivée.

Le lendemain, Maman Louvel nous paye une journée en voiture pour visiter la campagne de Lai Chau. Bien que nous ayons été déçus par la ville, nous avons adoré ses alentours ! Dân, notre chauffeur, était adorable ! Il nous a d’abord emmené voir la cascade de Tac Tinh (bon, il n’y avait pas d’eau malheureusement…). Puis nous avons visité la jolie grotte de Pu Sam Cap, un village à autruches (pas indispensable, pour le coup…), ainsi que le village de Ban Hon où vit l’ethnie des Lự. On y a rencontré une petite mamie de 104 ans, et Dân nous a expliqué des tas de choses sur les coutumes traditionnelles de la communauté. En plus d’être un chauffeur super cool, il a été un formidable guide ! 

Ah oui, mais la grotte ça se mérite, hein ? Vous sentez comme ça monte, là ? 

Le village de Ban Hon

Dân nous a expliqué que chaque foyer possédait deux cercueils qu’ils fabriquent eux-mêmes, et qu’ils réutilisent à chaque décès. Sur cette photo, on n’en voit qu’un, cela veut dire que l’autre est déjà sous terre.

A Ban Hon, on a rencontré cette petite dame de 104 ans. On ne sait pas si c’est vrai, mais en tout cas, on l’adore !

On a aussi rencontré cet énergumène. Il nous a tellement apprécié qu’il veut rentrer en France avec nous. On le laisse venir ?

Infos Pratiques
Transports: Le bus de Than Uyên à Lai Chau coûte 60.000 vnd/p
Logement: Muong Thanh Lai Chau Hotel, 1.200.000 vnd la suite familiale. C’est le seul hôtel qu’on a trouvé. Pour le prix, c’était loin d’être parfait, mais ce sont des belles chambres.
Activités: Un journée avec chauffeur coûte une centaine de dollars (avec éventuellement un pourboire).

Sapa: la déception

Dernière étape de ce road trip en famille: la légendaire Sapa, très prisée des touristes, mais qu’on n’avait quand même pas envie de louper ! Les parents avaient déjà vu Sapa il y a plusieurs années. L’endroit à tellement changé qu’ils n’ont rien reconnu ! Et à Sapa, et bien… il n’y a rien de plus que des restaurants et des boutiques à touristes ! La ville a visiblement perdu de son charme… De plus, la météo n’était pas franchement de notre côté: on a évité la pluie, mais sachez-le: le brouillard est très présent dans cette région. Comme Sapa n’a rien d’exceptionnel, nous partons explorer les alentours (à pied, cette fois-ci). 

Nous restons assez proches de la ville, et déjà les paysages nous émerveillent un peu plus. Les rizières sont vertes et il y en a à perte de vue ! Nous nous rendons à la cascade de Cat Cat qu’on peut rejoindre en passant par un village traditionnel… UN VILLAGE CONSTRUIT DE TOUTE PIÈCE SPÉCIALEMENT POUR LES TOURISTES, où les enfants mendient pour avoir de l’argent ou de la nourriture, et les vietnamiens eux-mêmes tombent dans le panneau et leur rapportent à manger, (généralement des nouilles instantanées), qu’ils ont acheté cinq minutes avant dans la boutique exclusivement faîte pour ça ! C’est vraiment scandaleux, ça fait mal au coeur, et tout cela pour une cascade qui n’en vaut clairement pas la peine ! Par pitié, ne cautionnez pas cela. 

Pour combler le tout, nous voulions remonter en taxi ce que nous avions descendu depuis Sapa à pied jusqu’à notre hôtel, mais Roger l’Arnaque a répondu présent ! Nous montons tous les quatre dans un taxi, en lui précisant bien qu’on veut qu’il mette le compteur. On pensait qu’il avait compris, mais lorsqu’il a démarré et que Nico lui a fait signe de l’allumer, il a éclaté de rire et nous a dit que ce serait 120.000 vnd ! Pour à peine quatre kilomètres… Furieux, on descend du taxi, mais Roger ne l’entendait pas de cette oreille, et a voulu qu’on paye les 100 mètres qu’on lui avait fait faire… S’ensuit une longue dispute jusqu’à ce que Nico prenne en photo la plaque d’immatriculation du taxi et que Maman Louvel dise « Call the police ! ». Il s’est vite calmé, le Roger… Bref, Sapa c’est le pays des arnaques, on n’a pas du tout apprécié, ni même le resto dans lequel on a mangé le soir (et pourtant c’était pizza…)!

Infos Pratiques
Transport: De Lai Chau à Sapa, le bus coûte 70.000 vnd/p. 
Logement: Huong Son Sapa, 600.000 vnd la nuit pour une chambre quadruple. Le personnel était super sympa, par contre la chambre était beaucoup trop petite pour quatre personnes !  Activités: La cascade de Cât Cât: 50.000 vnd/p

Sur cette note un peu amère, le road trip se termine, et nos chemins doivent se séparer. Les parents retournent à Hanoï profiter de leurs derniers jours avant de reprendre l’avion, tandis que nous continuerons vers Bac Ha avant de rejoindre la frontière vietnamo-chinoise. De ce périple, on retiendra les bons moments en familles ainsi que belles rencontres avec les locaux ! Mais on ne va pas s’arrêter là ! Durant notre épopée, on vous a filmé nos endroits préférés pour que vous puissiez voyager avec nous ! On vous laisse avec la vidéo :

 

6 thoughts on “Road trip dans le nord du Vietnam en famille

  1. coucou .. superbe cette virée avec les parents ..je comprends mieux pourquoi ils aiment temps ce beau pays .bonne route pour vos prochaines étapes
    a bientôt grosses bises a vous deux

  2. Profitez bien de la fin de votre périple les jeunes encore une fois j’ai voyagé en vous lisant ! Merci !
    Bisous à vous deux .

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